"Code" ou "symbole" graphique du manga ?
Les lecteurs les plus assidus de la rubrique "Grapholexique" ont remarqué que je ne parle plus dans cette version recueil de "codes graphiques du manga", mais de "symboles graphiques du manga". Ce léger changement lexical est le résultat d'une simple constatation : le terme de "code" est utilisé dans la presse spécialisée manga et sur internet dans un sens assez large que je partage pas. On parle souvent par exemple des "codes du shonen manga"... sans jamais préciser ce que sont ces codes ! Je ne souhaite pas pratiquer l'à-peu-près, ce n'est pas ma nature, et c'est pourquoi j'ai choisi de remplacer "code" par "symbole" : je peux ainsi clairement faire apparaître la dimension symbolique des régularités graphiques que je présente.
Un "symbole graphique" n'est pas une simple marque de style. C'est un élément graphique qui revient avec régularité dans les BD japonaises, et qui possède une signification qui n'est pas évidente au premier regard (qui peut savoir a priori qu'un personnage qui a subitement les yeux vides doit être interprété par le lecteur comme un personnage qui n'est plus lui-même ou qui ne se contrôle plus ?).
J'espère qu'à l'avenir ce terme de "symbole" permettra aux lecteurs potentiels de l'ouvrage de mieux saisir ce qu'il contient et ne contient pas.
Un "symbole graphique" n'est pas une simple marque de style. C'est un élément graphique qui revient avec régularité dans les BD japonaises, et qui possède une signification qui n'est pas évidente au premier regard (qui peut savoir a priori qu'un personnage qui a subitement les yeux vides doit être interprété par le lecteur comme un personnage qui n'est plus lui-même ou qui ne se contrôle plus ?).
J'espère qu'à l'avenir ce terme de "symbole" permettra aux lecteurs potentiels de l'ouvrage de mieux saisir ce qu'il contient et ne contient pas.